FR
Aurélien Meimaris, 1990
Vit et travaille à Marseille
Représenté par la galerie Ira Leonis, Arles
Aurélien Meimaris mène une réflexion relative aux modalités de notre accès médiatisé, distancié, biaisé et partiel au réel.
Nos modes de perception, nos systèmes de représentation et le conditionnement de notre interprétation sont, pour cet artiste, à la fois des terrains d’expérimentations et des sujets en soi.
A la croisée du formel, du conceptuel, de la fiction et du documentaire, il pratique la photographie, la vidéo, la capture d’écran, la génération d’image assistée par I.A., la collection et le détournement d’images et de données, l’écriture...
La relation que nous entretenons avec le réel est partielle.
Tributaires de nos sens et de nos modes de communication, nous errons parmi les fragments.
Cette impossibilité de l’absolu est le cœur de mes préoccupations, qu’elle soit déterminée par les limites de notre perception, la médiation de l’image, le filtre de l’écran, la tromperie du simulacre, l’aliénation de la représentation sociale, la non-exhaustivité du récit...
Derrière un voile infranchissable, perdure un hors-champ infini.
Il est un endroit fertile pour l’imaginaire, car, par définition, il ne peut être qu’imaginé.
Au croisement des flux informationnelles, physiques, mentaux et magiques, ces angles morts de la représentation constituent le terrain de jeu de mes recherches.
L’image photo-réaliste peut être à la fois une empreinte directe, mimétique et une construction infidèle, mensongère. Le fil reste tendu, mon travail s’y engage en équilibre.
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ENG
Aurélien Meimaris, 1990
Lives and works in Marseille
Represented by Galerie Ira Leonis, Arles
Aurélien Meimaris develops a reflection on the modalities of our mediated, distanced, biased, and partial access to reality.
Our modes of perception, systems of representation, and the conditioning of our interpretation are, for this artist, both fields of experimentation and subjects in themselves.
At the crossroads of the formal, the conceptual, fiction, and documentary, he practices photography, video, screen capture, AI-assisted image generation, the collection and détournement of images and data, writing...
Our relationship with reality is partial.
Dependent on our senses and modes of communication, we wander among fragments.
This impossibility of the absolute lies at the heart of my concerns—whether determined by the limits of our perception, the mediation of the image, the filter of the screen, the deception of the simulacrum, the alienation of social representation, or the non-exhaustiveness of narrative...
Behind an impassable veil endures an infinite off-screen.
It is a fertile ground for the imagination, for by definition, it can only be imagined.
At the crossroads of informational, physical, mental, and magical flows, these blind spots of representation constitute the playground of my research.
The photorealistic image can be both a direct, mimetic imprint and an unfaithful, deceptive construction. The line remains taut—my work engages upon it in balance.